Dragon de feu, au cœur de la terre

Le dragon de l’astrologie chinoise (astrologie solaire) est décrit comme l’agencement des éléments chinois de la terre, du bois et de l’eau. Ce moi-ci le dragon est auréolé de feu.

L’élément feu traduit un mouvement d’expansion, analogie de la lumière, de la vision claire, de la chaleur, de l’amour, de la joie, de la compassion…

Au delà d’une description absolument technique de l’énergie temporelle du dragon de feu, présente ce mois d’avril 2023, je vous propose de vivre un voyage imagé, fantastique à l’image du dragon.

Inspiration, expiration, imagination…

Nous sommes dans une plaine, pieds nus, il fait nuit. Derrière les nuages, nous savons qu’il y a la lune, la pleine lune. Les battements de nos cœurs : vibrations reliées à la Terre Mère, dissipent peu à peu le tapis nuageux au dessus de nous. Là, par cet interstice nuageux, maintenant la lune nous éclaire. La pleine lune se révèle alors, ronde et lumineuse. Sa clarté gracieusement déployée nous inonde de sa blancheur. Une forme ondule dans cette lumière. Elle se rapproche, encore et encore, majestueusement. La chouette blanche est là, prés de nous maintenant.

Terre Bazi Chouette

« Quelle est cette terre ? Ou sommes-nous ? »

« Peu importe… Ici est ailleurs, ailleurs est ici. Je vous invite à percevoir la vérité originelle, au-delà des apparences, au-delà des transformations du temps ».

Un diamant taillé de milles facettes flotte dans l’air  : « voici les faces de la vérité ».

Un diamant brut (naturel) apparait  : « voici la vérité « .

Les nuages se déplacent lentement. Le rayonnement lunaire se rassemble en formant un rond lumineux sur le sol prés de nous. Nos mains effleurent à cet endroit le sol dur.

Silence, présence…

Un ver de terre apparait et nous invite à le suivre sous terre. Nous progressons lentement, respectueusement au rythme de la danse sinueuse de ses anneaux. La terre se laisse traverser sans résistance malgré son aspect compact. Ainsi, une étroite galerie se forme où nous voyons des insectes et des graines germées. Puis, nous contournons les racines des arbres, si nombreuses en saluant l’œuvre de la vie sous terre.

« La vie végétale, animale, minérale est là sous la terre. Apparemment invisible à la surface, elle est à l’œuvre ici pour l’émergence de la vie sur terre. Mais les hommes naissent sur la terre. Alors, certains s’imaginent être absolument au-dessus : isolés des lois du peuple animant la vie sous terre. Cependant, nous sommes ensemble unité. Ensemble nous animons la terre. Ils ne nous voient pas. Nous les voyons. Nous sommes eux, ils sont nous ».

Une masse compacte freine notre progression. Alors, nous la contournons précautionneusement en formant une cavité suffisamment grande à ses côtés afin que nous puissions nous y installer pour l’observer. Et, là, confortablement installés, nous distinguons maintenant clairement un diamant, un diamant brut.

Visions terrestres…

Nous voyons des peuples anciens guidés par la lune, par la pleine lune. Ils creusent à mains nues précautionneusement la terre, tour à tour et ensemble, en contournant les racines des arbres pour en extraire un diamant naturel. Puis, nous les voyons remercier les esprits du monde souterrain avant de refermer la galerie creusée. Nous voyons leurs cérémonies à l’attention des esprits des ancêtres. Ce diamant est au centre de leur autel. Ils chantent et dansent en rythme, à l’unisson, sous une magnifique lumière lunaire.

« Là, unis ils sont. Là est communion ».

Puis, nous voyons les inquisitions. Les hommes « modernes » débarquent sur ces terres sacrées.

« Ces hommes portent des chaussures synthétiques pour marcher sur des routes goudronnées. Ils creusent la terre avec leurs outils tranchants et la pulvérisent avec leurs explosifs. Ils annihilent les présences du monde souterrain »

Nous voyons les carrières, les arbres déracinés, les paysages dévastés, reflétant l’appauvrissement de la biodiversité. Nous voyons ces hommes semblant ignorer leur lien immuable avec la vie, avec la Terre Mère. Et, nous les voyons creuser des galeries immenses avec des machines en acier, avancer plus vite, droit au but. Ils extraient maintenant des diamants, des tonnes de diamants. Ailleurs, de leurs mains outillées, ils y forment des facettes, de plus en plus de facettes.

« Les mots employés pour décrire le processus de transformation des diamants parlent d’eux-mêmes ».

Au delà des apparences…

Le soleil se lève sur les diamants, sur celui des peuples anciens et sur celui des hommes « modernes ».

« Le diamant naturel absorbe la lumière en son cœur. Ainsi, ses aspérités naturelles captent la lumière en créant des jeux d’ombres et de lumières. Puis, sa surface se transforme en paysages aux contours naturels, où les plaines, les montagnes, les grottes et les forets communiquent ».

« Le diamant taillé reflète la lumière vers l’extérieur. Ainsi, les arrêtes de ses facettes apparaissent comme des barrières, des frontières, des limitations, des séparations. Puis, sa surface se divise en facettes lisses, en territoires reflétant la lumière vers des directions différentes de telle sorte que deux territoires voisins ne regardent plus dans la même direction. Là est diffraction de la lumière ».

Nous voyons les guerres de territoires et de religions, les regards orientés différemment.

« Il ne s’agit pas de juger, mais de comprendre. Chacun des habitants de ces territoires pensent détenir la vérité selon la facette unique et lisse qu’ils investissent, là où est projetée leur lumière. En effet, l’un voit vers une direction et l’autre vers une autre direction. Voir une seule facette du diamant est voir une seule vérité. Et, voir l’ensemble de la surface facettée du diamant est comprendre la diffraction apparente de la réalité. Propulsés par les angles saillants de leurs frontières les hommes « modernes » sont aveuglés par leurs vérités uniques, alors toutes sont absolues et semblent différentes. Ainsi, ils déforment le cœur. Ainsi, ils fragmentent leurs cœurs : lumières apparentes ! Le diamant brut absorbe la lumière en son cœur et le diffuse sur ses aspérités naturellement irrégulières qui permettent la vie : là est le cœur de la vérité ! ».

Au cœur, l’origine….

« Ha, mais il ne s’agit pas de compartimenter : bien/mal, ancien/moderne. Alors, restons dans le cœur et accueillons la beauté en toutes choses ».

La connaissance et la reconnaissance de ces deux aspects du diamant est enseignement.

« Le diamant taillé reflète l’évolution de la vie sur terre, son histoire, ses dysharmonies, ses apparences. Et, le diamant brut, parfaitement façonné par la nature crée l’unité. Cependant, rien n’est séparé, tout est uni. Tout est interdépendant car l’origine du diamant taillé est le diamant naturel ! Cela, il est nécessaire de le voir, de le dire, de le montrer pour retrouver sous la terre l’origine de ce qui anime la vie au-delà des déformations, des séparations, des apparences, des territoires et des frontières. Cela il faut le comprendre : nous sommes un ».

Terre BaZi Diamant

Puis, le ver de terre nous invite à le suivre dans sa progression. Une douce mélodie aquatique est perceptible. Nous sommes maintenant dans une grotte souterraine où l’eau claire abonde.

« Là est la vie, là est l’origine de la vie, de ce qui a permis à la vie de se déployer, de fertiliser étapes après étapes toutes les strates de la terre, d’humidifier les graines qui germent à sa surface, de faire pousser les arbres, de permettre à la terre de s’oxygéner et enfin récemment de permettre aux hommes de naitre à sa surface. Les diamants naturels portent la mémoire de l’origine de la vie. Ils portent naturellement, dans la mémoire de leur cœur unifié ces informations ».

Terre et ciel…

Une échelle formée par les racines des arbres nous permet de remonter aisément à la surface. Puis, nous prenons soin de refermer la galerie en remerciant le monde souterrain pour ces enseignements.

La chouette blanche est toujours là. Elle nous invite à présent à la suivre le long d’une corde qui semble être suspendue à la lune. Nos corps sont légèreté. Ainsi, nous ascensionnons à ses côtés jusqu’à toucher des yeux les cratères de cet astre baigné de lumière et d’ombre.

«  Voici l’aspect de la surface d’un diamant naturel « .

Alors, dans un bruissement d’ailes puissant et léger apparait un condor majestueux.Transportés sur ses ailes déployées, nous sommes à présent situés entre la lune et le soleil. Là, le soleil inonde la surface de la lune, ses plats et ses reliefs naturels.

Nous voyons alors des fils argentés scintillants se tisser du soleil vers la lune, puis de la lune vers la surface de la terre, de la surface de la terre vers le diamant naturel sous la terre dans la grotte baignée d’eau.

«  Au début était le soleil »

Nous voyons le cœur de la terre, fragment du soleil et l’eau. Nous voyons la vie se déployer à la rencontre sous terre du feu et de l’eau.

« Là, nait la vie sous terre, la vie sur terre. Là est connexion ancestrale. Terre et cosmos, unité ».

« Pour se déployer, la vie sur terre a besoin de repos. La lune est l’intermédiaire du rayonnement solaire. La nuit tamise sa lumière pour la régénération de la vie. Mais le soleil est toujours là. Cela est cycle de la vie. Croire la lune séparée du soleil, croire la Terre séparée en territoires isolés est diffraction de la réalité, contraire au cycle de la vie ».

Conscience…

« L’essence de l’astrologie reflète cela. Puis il y a eu l’histoire…puis il y a l’histoire, puis il y aura l’histoire. L’histoire de l’humanité évoluera et évoluera encore en retrouvant la source. La compassion (pour ce qui a été, ce qui est et ce qui sera) est la source du pardon. La mémoire de la source et la sagesse des ancêtres concentré dans le cœur des diamants enseigne cela ».

« En astrologie chinoise ( BaZi, astrologie solaire) tous les éléments sont dans tous les animaux . Le dragon de l’astrologie chinoise décrit les éléments de la terre, du bois et de l’eau souterraine. Le feu et le métal sont présents aussi, dans l’ombre du rayonnement solaire projeté par la lune sur terre ».

Terre BaZi Dragon

« Avant d’accéder à cette sagesse, avant de retrouver la lumière, de se reconnecter à sa lumière, le dragon de feu cheminera. Il creusera dans la nuit patiemment. Pour cela il lui faudra dépasser l’apparence du diamant taillé, sans jugements, avec calme et discernement, jusqu’à (re)trouver son origine. Puis il lui faudra porter son regard vers le ciel et oser déployer ses ailes pour élargir sa conscience au-delà des apparences.

La lumière est amour, conscience, beauté, joie, spiritualité, tout. Sa résonance est au cœur de la terre en fusion dans la matière. Respectons ce que la nature à crée, tout est connecté, interdépendant, unité. Unis, œuvrons à rassembler cette lumière dans nos cœurs.

Le voyage s’achève, pieds nus sur la terre de la plaine d’ici est ailleurs et d’ailleurs est ici. Inspirons, expirons. Accueil et partage. Conscience, unité.

 

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